lunes, 29 de abril de 2019

Semaine 12

C’est ma dernière semaine. J’écris un lundi, et c’est bizarre pour moi car j’écris toujours les dimanches. Je suis assis dans mon lit chez le père de Malorie et je pense en comment ma vie a changé pendant 3 mois. Je crois que toi, comme lecteur, pourras jamais arriver comprendre comment seulement trois mois peuvent te changer. Mais je peux te le dire, ça m’a changé.

La vie à Québec se passe différent. Le gent est tranquille, l’école est tranquille, la vie est tranquille. Je vais m’ennuyer tellement de me réveiller et pouvoir lire un peu avant de sortir de ma maison à 8h40. Je vais m’ennuie, de sortir de chez moi et devoir enlever la neige de mes chaussures et de mon chemin, je le sais, mais ou même temps maintenant je suis tellement fatiguée d’autant quantité de neige…

Prendre le populaire autobus jaune, et me rappeler de la petite fille blonde avec cuete qui est toujours assis à l’arrière de l’autobus, et le garçon qui parle toujours avec le sympathique conducteur de l’autobus. Savoir que je ne verrai jamais ça, c’est vraiment triste. Parce que oui, je pars d’ici et je ne verrai pas le gens d’ici mais aussi les petites choses que je faisais chaque jour, je ne pourrai pas les faire.

L’école m’a changé un peu aussi. Je prends avec moi la joie des professeurs chaque jour pour donner des cours de 1h15, que j’avais toujours dit que c’était vraiment long mais que maintenant je ne le vois pas autant pire. Je veux aussi me souvenir des élèves, autant intéressés pour apprendre chaque matin avec les mains levés chaque fois que le professeur demandait n’importe quoi.

Je prends la professeure d’art dramatique, la fille la plus sympa et énergétique que j’ai connu là. Je prends avec moi Marie Katherine, Camille et Léa, les filles plus belles et sympas qui nous ont pris comme des sœurs depuis le premier jour, et qui ont été là toujours. Elles sont tellement incroyables.

Je vais m’ennuie de l’heure de manger au lycée, avec Jana et les filles de Mollet. Chaque jour est tellement cool à côté d’elles… je vais tellement me manquer d’elles… Je vais m’ennuie tellement des biscuits du Cafeteria… ces avec chocolat, tellement grands, qui goutait a brownie, et la fille qui nous les vendait chaque matin avec un beau sourire. J’aurai aimé lui dire qu’elle était tellement agréable avec moi.

Je vais m’ennuier des casiers, je les détestais parce que c’était vraiment difficile de déverrouiller le cadenas mais je savais qu’Abril m’aidait toujours… 
 
Je vais m’ennuyer de sortir de l’école et voir de la neige, et avoir froid, et avoir le nez rouge et les mains dans mes poches pour n’avoir pas froid, et devoir courir pour ne pas perdre l’autobus.
Je sais que je n’aime pas beaucoup la poutine, mais, ou même temps,  je vais m’ennuyer de ça car je saurai que ça seulement existe à Québec… et les queques de Castor, carlin, c’était vraiment bon !!!!
 
Je vais teeeeellement m’ennuyer des expressions d’ici… carlin, mais voyons donc, tabarnak, « arrait »… parce que je sais que là-bas personne va me comprendre…
 

Je vais m’ennuyer, je le sais déjà… mais aussi je sais qu’une partie de Québec va toujours rester dans mon cœur. Je pars chez moi, mais, dans mes valises, je prends beaucoup des souvenirs de cette magnifique ville.

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